
« À Paris, normalement on ne meurt pas de faim. Sauf que là, il n’y a plus personne. Il n’y a plus de distribution de repas. »
Dans une chronique faite aujourd’hui sur Radio Notre-Dame, Michel Aupetit, archevêque de Paris, a parlé de la situation critique des personnes qui vivent dans la rue. Avec le confinement, les distributions alimentaires habituellement organisées dans les rues de Paris ne le sont plus.
« À Paris, normalement on ne meurt pas de faim. Sauf que là, il n’y a plus personne. Il n’y a plus de distribution de repas. »
Il explique qu’habituellement les personnes engagées dans ces associations ont souvent plus de 70 ans, or, comme il le rappelle, « ils n’ont plus le droit de sortir du tout ». Plusieurs paroisses ont donc décidé d’organiser une distribution alimentaire.
« C’est formidable, il y a 23 paroisses, qui ont accepté d’être des centres de distribution alimentaire. Donc les curés et leurs conseils ont fait ça. [...] J’ai trouvé plus de 200 personnes qui sont bénévoles pour y aller, et qui évidemment sont encore jeunes, et ont moins de 70 ans, pour aller faire cette distribution alimentaire. [...] C’est important parce que sinon les gens n’ont rien, tout simplement. »
Un accord a été fait avec la préfecture et la ville de Paris pour organiser cette distribution alimentaire.
M.C.